Vu d’extérieur, le gérant de supérette mène une vie « pépère ». Pour beaucoup, ce commerçant suit une routine qui reste la même depuis des années. Ils se trompent ! Ce professionnel de la vente directe doit relever de nombreux challenges au quotidien. Si vous êtes du métier ou envisagez de vous lancer, ces recommandations vous sont adressées.
1. Disposer des bons logiciels de gestion commerciale et de comptabilité
Bien que le métier de gérant de supérette ne requiert pas de diplôme, cette profession exige de véritables compétences. Il faudra notamment se former sur les logiciels de gestion commerciale. Cet outil permet de générer les tickets de caisse, éditer les factures ou enregistrer les livraisons. Il faudra aussi tenir la trésorerie avec une certaine rigueur. Vous devez collaborer avec un expert-comptable pour la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que les démarches fiscales. Si vous avez correctement classé les pièces justificatives sur vos dépenses et vos recettes, les formalités deviennent beaucoup moins stressantes.
2. Prêter une attention particulière au stock et au réassort
Une supérette qui rencontre du succès offre tout ce qu’il faut à sa clientèle cible. Vous devriez apprendre à anticiper les besoins de votre zone de chalandise. Gardez un œil sur les produits en vogue. Il faudra rester au courant des buzz et autres tendances, surtout si vous vendez des articles pour les enfants/adolescents. Avec de la pratique, vous comprendrez le fonctionnement du système de réassort. Sachez que les stocks représentent des dépenses. Il faut maintenir un seuil minimum. Vous avez intérêt à disposer d’un moyen de réapprovisionnement dynamique en cas de besoin. Essayez de faire en sorte que les produits les plus recherchés soient au niveau des mains ou du visage. Pour un client, tout trouver rapidement constitue un avantage. Vos intuitions de bon commerçant vous feront émerger du lot.
3. Aiguiser le sens du relationnel, c’est une question de survie
Un commerce de proximité repose sur les contacts humains. Les clients viennent dans la supérette pour pouvoir échanger quelques mots avec le gérant ou le caissier. De toutes les manières, ils ont droit à beaucoup plus que la formule SBAM (sourire-bonjour-au revoir-merci) dans les grandes surfaces. Sachez que bien vendre revient à faire appel à l’émotivité. Si votre cliente vient avec un enfant, demandez-lui son nom et encouragez-le à s’exprimer sur ses choix. Les experts en marketing parlent aussi d’expérience d’achat. Cela inclut la courtoisie, l’ambiance décontractée et des services supplémentaires qui feront votre différence. Envisagez des animations de temps à autre comme chez www.superette-nataneli.
4. Motiver l’équipe, les livreurs et tous les partenaires sociaux
Une supérette franchisée ou indépendante peut disposer d’un minimum de personnel. L’affaire est probablement familiale, mais il faut garder à l’idée que les collaborateurs mènent une vraie carrière. Il faudra que tout le monde ait un poste déclaré. Dans la mesure du possible, il est important de veiller au confort financier de ses collègues. Puis, ce serait plus judicieux de laisser à vos employés des journées libres, quitte à fermer le magasin une matinée. Le bien-être du dirigeant est également primordial. Les clients vont ressentir si vous êtes continuellement de mauvaise humeur. Reposez-vous suffisamment le soir, et ayez une vraie vie sociale. Vous êtes plus que l’épicier du coin.